Comment avez-vous rencontré Mumbai pour la première fois ? Comment avez-vous vécu votre première expérience à cheval ?
J'ai rencontré Mumbai pour la première fois quand il avait 6 ans, et j'ai d'ailleurs beaucoup entendu parler de lui par Philipp (Weißhaupt) et Ludger (Beerbaum). Mais ma première expérience avec lui n'a pas été des plus agréables, car c'était un jeune étalon sauvage (rires) et un peu inconstant. Il n'était pas habitué à mon dressage allemand sur le plat.
Combien de temps a-t-il fallu pour établir votre connexion avec lui ?
Il m'a fallu un certain temps pour créer avec lui la connexion que je souhaitais, car il était encore très jeune et sauvage. Il nous a fallu six mois avant d'être heureux d'aller voir un spectacle.
Qu'est-ce qui le rend spécial pour vous ?
Pourriez-vous partager un moment avec Mumbai qui a laissé une marque significative dans votre cœur, quelque chose d’inoubliable ?
Le moment le plus spécial a sans aucun doute été notre victoire à la Coupe des Nations à Aix-la-Chapelle l'année dernière, lorsque nous avons réalisé un sans-faute au deuxième tour, et que 45 000 personnes étaient en délire et nous ont encouragés. C'était vraiment très spécial.
En matière de gourmandises, qu'est-ce que Mumbai privilégie ?
Je ne suis probablement pas la bonne personne à qui poser la question (rires). On devrait demander ça à mes palefreniers, mais comme tout cheval, il aime les pommes et les carottes. Mais d'après ce que je sais, il n'a pas vraiment de friandise préférée ; il mange n'importe laquelle parce qu'il aime vraiment… manger (rires).
Alors que Mumbai participe à la GCL dans le monde entier, comment s'adapte-t-il à différents environnements, des arènes variées aux climats changeants ?
Je dirais que ça ne l'impressionne pas vraiment. Il est quasiment le même à Cannes (France), dans une petite carrière de sable, qu'au Mexique, dans une grande carrière en herbe. Il est toujours un peu excité ; il a un peu plus d'adrénaline en entrant en piste. Mais je pense que les bons chevaux ont besoin de ça : ils savent quand c'est encore un peu détendu à l'échauffement, mais lorsqu'ils franchissent la porte pour entrer en piste, ils ont 20 % d'énergie et d'adrénaline en plus. C'est bien, mais pour un étalon comme lui, il faut parfois faire attention à ce que ça ne soit pas trop intense. Il ne doit pas être trop frais, mais les différentes carrières, climats, surfaces ou pressions n'ont pas d'impact à Mumbai.
Alors que les mois à venir se profilent à l’horizon, quels sont vos projets et vos espoirs pour Mumbai ?
Il reste Riyad et Prague à disputer pour notre équipe GCL « Riesenbeck International powered by Kingsland », mais il fera une petite pause cet hiver, de décembre à janvier. Le programme pour l'année prochaine n'est pas encore arrêté, mais nous reprendrons à Doha avec l'équipe GCL l'année prochaine. Nous avons un nouveau format pour la Coupe des Nations ces prochaines années : deux Coupes des Nations sont déjà prévues en janvier et février, l'une à Ocala et l'autre à Abou Dhabi. Pour l'instant, nous n'avons pas encore décidé qui accompagnera l'équipe. Ce sera donc soit l'une des Coupes des Nations, soit le départ de la GCL à Doha pour Mumbai et moi, je suppose.
Étant donné que vous êtes habillé de la tête aux pieds avec des vêtements Kingsland pendant les entraînements et les compétitions, pourriez-vous partager vos 3 meilleurs produits ?
Mon premier choix est le Kingsland Les tapis de selle , principalement grâce à leur doublure spéciale Coolmax qui favorise le bien-être du cheval. J'aime aussi porter les culottes d'équitation de la collection Classic. Enfin, je dois mentionner les polos de concours . Je suis toujours impressionné par leur respirabilité et leur excellente matière qui permet une liberté de mouvement optimale.